Le déploiement des outils d’intelligence artificielle en France, comme Gemini ou ChatGPT, suscite des inquiétudes. Ces technologies nuisent à la démocratie, à la vie privée et augmentent la désinformation, le pouvoir concentré et les inégalités. Un moratoire sur leur développement est demandé par certains scientifiques, tandis que d’autres s’opposent à leur utilisation dans les universités, craignant des abus. Il est crucial de développer une réflexion critique sur ces technologies plutôt que de les laisser aux mains de quelques oligopoles. L’université doit jouer un rôle dans l’analyse et l’expérimentation de l’intelligence artificielle, pour en promouvoir des usages éthiques et collectifs. L’absence d’enseignement dans ce domaine laisse les étudiants dans l’ignorance, ce qui constitue un abandon de leur responsabilité.
