Alors que l’institution policière devient de plus en plus vulnérable à l’influence de l’extrême droite, un collectif de chercheurs alerte sur les graves risques démocratiques que cela implique. Selon eux, cette dérive est visible sous trois aspects principaux : 1) Une incapacité à discerner les véritables menaces, où le terrorisme islamiste et l’immigration clandestine sont surestimés, tandis que la violence politique d’extrême droite, en hausse, est négligée ; 2) Un délitement du tissu social, où la police est vue comme une force armée agressive, sa réputation et la confiance du public étant en déclin depuis les attentats de 2015, exacerbés par des biais tels que le racisme ; 3) Un problème démocratique, illustré par la raréfaction des policiers de gauche dans les instances décisionnelles, ce qui pourrait compromettre le fonctionnement des institutions en cas d’alternance politique.

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