Gouverner la menace intérieure

Les sociétés démocratiques modernes sont supposées pacifiées. Il en résulte schématiquement que les domaines de la guerre et de l’ennemi sont expulsés vers l’extérieur et que, dans l’ordre interne, il ne peut y avoir que des citoyens et un seul adversaire : le criminel. Il suffit toutefois de se pencher un instant sur les conflictualités contemporaines pour constater à quel point cette partition peut se révéler fragile. Ce sont ces zones de tension que se propose d’explorer ce numéro, à la croisée de la science politique et de l’histoire, en s’intéressant à des configurations spécifiques où les États sont confrontés à des formes de contestation qui brouillent les frontières entre le criminel et l’ennemi.

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